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mars 12, 2025

Réseau L’ICOM lance PRISM, un programme financé par l’UE pour lutter contre le trafic d’objets culturels

L’ICOM est très fier d’annoncer le lancement du nouveau projet PRISM (Prevention, Research, Investigation and Security in Museums), une initiative financée par l’UE pour lutter contre le trafic illicite de biens culturels.

Financé par la Direction générale de l’Education, de la Jeunesse, du Sport et de la Culture de la Commission européenne, PRISM développera des outils opérationnels pour favoriser une meilleure compréhension du trafic illicite de biens culturels en Europe et contribuer à sa prévention.

Le projet, d’une durée de trois ans, sera dirigé par le département de Protection du Patrimoine de l’ICOM, situé au Secrétariat international à Paris. Les partenaires du projet représentent les  institutions représentatives et membres de l’ICOM dans sept pays d’Europe : ICOM Estonie, ICOM Hongrie, ICOM Lettonie, ICOM Lituanie, le Musée national d’histoire de Roumanie, ICOM Slovaquie et ICOM Ukraine.

Objectifs

Le projet a deux objectifs principaux. Le premier est le développement d’un outil qui rend l’expertise disponible, facilement accessible et transnationale. Cela implique l’amélioration de la plateforme en ligne de L’Observatoire international du trafic illicite des biens culturels, ainsi que des réunions régulières pour faciliter l’échange actif d’informations, de connaissances et de bonnes pratiques entre les experts. L’ICOM s’appuiera sur la plateforme déjà existante en tirant parti de ses qualités tout en introduisant de nouvelles technologies.

Le deuxième objectif est le développement de mesures préventives pour sécuriser les collections. Cet objectif sera atteint grâce à un large éventail d’activités qui amélioreront la compréhension et la sensibilisation de divers publics. Les activités comprendront également de la documentation et des recherches dans divers musées, ainsi qu’une meilleure connaissance du trafic illicite de biens culturels dans les pays respectifs des sept partenaires.

Chaque partenaire national a choisi de développer un projet conçu pour répondre aux besoins les plus pressants de son pays en matière de trafic illicite de biens culturels, afin de garantir une réponse adaptée et un impact maximal. Plusieurs partenaires mettront particulièrement l’accent sur la promotion de l’échange de connaissances et d’expertise entre les professionnels des musées, les services de police, les agences gouvernementales et autres autorités, ainsi que le grand public.

Début du projet et son nom

La réunion de lancement du projet PRISM a eu lieu le 21 février 2025, réunissant pour la première fois les huit partenaires avec beaucoup d’enthousiasme pour le déploiement des projets prévus. Sophie Delepierre, Chef du Département Protection du Patrimoine au Secrétariat International de l’ICOM et coordinatrice du projet, a souhaité la bienvenue aux partenaires en déclarant : « Avec le projet PRISM, l’UE offre à l’ICOM l’opportunité de faire bouger les lignes en matière de lutte contre le trafic illicite du patrimoine culturel dans les pays participants. Certains sont déjà très impliqués dans cette lutte, et nous nous appuierons là-dessus. D’autres ne sont pas encore suffisamment mobilisés contre ce trafic, les musées ont donc un rôle clair à jouer en termes de sensibilisation et de prévention. Pour ce projet, l’ICOM s’appuiera sur sa plus grande force : son réseau ».

Le nom du projet, PRISM (‘prisme’), rappelle la clarté et la transparence du verre, tandis que le spectre des couleurs représente la riche diversité du paysage culturel de l’Europe.

Les premières activités du projet débuteront au cours du premier semestre 2025. Des mises à jour sur le projet seront publiées sur le site web de l’ICOM, dans sa lettre d’information et sur ses réseaux sociaux.

Pour plus d’informations : heritage.protection@icom.museum

Financé par l’Union européenne. Les points de vue et opinions exprimés n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement ceux de l’Union européenne ou de la Commission européenne. Ni l’Union européenne ni l’autorité chargée de l’octroi des subventions ne peuvent en être tenues pour responsables.