Les musées n'ont pas de frontières,
ils ont un réseau

A l’occasion du 75ème anniversaire de l’ICOM, ICOM Voices vous invite à plonger dans le passé de l’organisation, à travers deux discours de professionnels de musées relatant leurs expériences et projets sur des thématiques intemporelles, évolutives et toujours d’actualité.

Cette édition spéciale, ICOM Voices Past, est l’occasion de mettre en perspective les défis d’hier et d’aujourd’hui, de puiser dans ces témoignages passés pour appréhender présent et avenir. Les rapports oraux retranscrits que nous vous proposons ce mois-ci ont été déclamés lors de deux Conférences générales de l’ICOM, respectivement en 1950 à Londres, et en 1976 à Washington, D.C.

Les réserves des collections ethnographiques dans les pays en voie de développement

Nana-Kow Bondzie, Secrétaire exécutive, Musées & Monuments du Ghana.

En décembre 1976 s’est tenue à Washington, D.C, la Conférence internationale de l’ICOM et de l’UNESCO sur les problèmes des collections de réserve dans les musées, visant à favoriser les échanges d’informations,  d’expériences et de points de vue entre professionnels du secteur, à travers le monde.

Cette retranscription du discours tenu par Nana-Kow Bondzie, alors Secrétaire exécutive des Musées & Monuments du Ghana, fait état de la situation globale des réserves des collections ethnographiques dans les régions du Sud, notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie. Nana-Kow Bondzie alerte ici sur le manque d’espace de stockage des collections, conservées dans des locaux inadaptés et rendues de ce fait moins accessibles à la restauration ou à l’étude. Ainsi, le problème des réserves appelle celui de la formation du personnel, qu’elle souligne dans son discours.

La question des réserves des collections de musée est aujourd’hui encore au centre des préoccupations de l’ICOM. Cela s’illustre notamment par l’adoption de la Résolution 4 de la 25ème Conférence générale de Kyoto, en 2019 : « Mesures pour protéger et améliorer les réserves des collections à travers le monde », ainsi qu’à travers le dernier numéro de la revue Museum International, dédié au sujet.

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