Lors de la conférence ICOM Kyoto 2019, une séance plénière sera consacrée au thème Musées et collections d’art asiatiques dans le monde.
Nous avons eu une séance de questions-réponses avec le modérateur de la séance, le Dr Yukio Lippit, professeur d’histoire de l’art et d’architecture à l’Université Harvard.
Quel est le but de la plénière ?
Le but de cette séance plénière sur l’art asiatique est d’étudier différentes problématiques relatives aux collections d’art asiatique dans les musées du monde entier. Nous profitons du fait que l’ICOM Kyoto 2019 ne sera que la troisième conférence générale de l’ICOM à se dérouler en Asie de l’Est et la première au Japon. Au Japon comme en Asie, les musées en tant qu’institutions culturelles sont en plein essor et continuent de jouer un rôle important dans la médiation des traditions, de l’histoire culturelle, de la société contemporaine et de l’état futur des connaissances. De mon point de vue, le rôle des conservateurs et des professionnels des musées en Asie de l’Est est unique, car il combine de nombreux domaines de responsabilité et de spécialisation qui sont normalement subdivisés autrement dans les musées. La séance plénière sur l’art asiatique offre donc une occasion importante de mobiliser cette densité de spécialistes en matière de gestion, de conservation et de mise en valeur de l’art asiatique.
Au Japon comme en Asie, les musées en tant qu’institutions culturelles sont en plein essor et continuent de jouer un rôle important dans la médiation des traditions, de l’histoire culturelle, de la société contemporaine et de l’état futur des connaissances.
Pourquoi la compréhension de l’art asiatique est-elle importante pour l’avenir de la tradition ?
En raison de la fragilité de beaucoup de ces styles, l’art asiatique constitue un test important de la capacité des musées à assurer la transmission future d’objets d’art et de traditions culturelles. Avec de nombreuses œuvres sur papier et sur soie, dont beaucoup n’ont été utilisées que pour des expositions ponctuelles, de nombreuses traditions de l’art asiatique se prêtent mal aux mandats d’un musée d’art actuel. Développer des stratégies sensées et durables pour son entretien et son utilisation constitue un défi, mais offre également la possibilité de développer de nouveaux moyens de générer des connaissances et d’assurer la transmission culturelle.
En raison de la fragilité de beaucoup de ces styles, l’art asiatique constitue un test important de la capacité des musées à assurer la transmission future d’objets d’art et de traditions culturelles.
Un message pour les participants à ICOM Kyoto 2019 :
Au cours de cette session, nous entendrons un certain nombre d’experts, mais il est essentiel que la discussion soit animée par des professionnels du monde des musées et de l’art de différents horizons. L’ICOM Kyoto 2019 offre une occasion unique d’interagir avec un grand nombre d’experts des musées asiatiques, mais offre également à ces experts une possibilité d’interagir avec des collègues représentant d’autres traditions et d’autres régions. Cette interaction, cette mise en réseau et cet échange de points de vue sont fondamentaux, car nous continuons à aspirer à un avenir dans lequel nous développerons tous la capacité de servir de gardiens de toutes les traditions culturelles du monde.
ICOM Kyoto 2019
Du 1er au 7 septembre 2019, Kyoto accueillera la conférence sur le secteur muséal plus grande et la plus importante au monde. Plus de 3 000 professionnels des musées et experts internationaux de tous les horizons participeront à cet événement triennal, la 25e Conférence générale de l’ICOM. Après 24 éditions couronnées de succès, la conférence phare de l’ICOM est devenue un centre d’échange mondialement reconnu sur les questions d’actualité auxquelles les musées font face aujourd’hui, mais aussi sur les solutions les plus innovantes. Les pré-inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 avril. Pour trouver plus d’informations sur la conférence et pour vous inscrire, consultez le site Web d’ICOM Kyoto 2019.
LE PROGRAMME