Museum International
Vol. 76 Nº 301 – 302 « Musées et partenariats peu conventionnels »
L’ICOM prépare un numéro de Museum International sur le thème Musées et partenariats peu conventionnels (Vol. 76 Nº 301 – 302). Tous les résumés d’articles reçus seront évalués et sélectionnés suivant un processus de relecture anonyme par des pairs. Le numéro devrait être publié fin 2024 / début 2025, en collaboration avec Taylor&Francis/Routledge.
Date limite d’envoi : 22 mars 2024
Dans le sillage de la crise financière mondiale de 2008 et de la pandémie de COVID-19, les musées du monde entier ont lutté pour atteindre la stabilité économique. Au cours des quinze dernières années, de nombreux musées ont été contraints de fermer leurs portes, tandis que d’autres ont été obligés de réduire leur personnel, leurs heures de travail et leurs services pour rester à flot. Cette tendance a eu un impact profond sur le paysage culturel de nombreuses villes et communautés à travers le monde. Les méthodes conventionnelles de financement, telles que les subventions gouvernementales, les dons, les parrainages, la billetterie et les dépenses des visiteurs dans les musées, ne sont pas suffisantes pour assurer l’avenir. Par conséquent, les musées sont contraints de trouver des moyens innovants pour devenir financièrement viables et assurer leur survie à long terme.
LES MUSÉES ET LES PARTENARIATS PEU CONVENTIONNELS
Les musées ont exploré de nouvelles frontières en exploitant le potentiel de leurs produits et services et en étendant leurs partenariats à des domaines non conventionnels. Ils ont cherché au-delà de leurs sources de financement traditionnelles, élargi leurs services et exploré de nouveaux partenariats, dans le but de diversifier leurs sources de revenus et de rester à flot dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Dans le même temps, les musées doivent préserver leurs principes d’institutions à but non lucratif au service de la société, comme le stipule la définition du musée de l’ICOM. Il est donc essentiel d’examiner également les questions et les défis éthiques que soulèvent certains partenariats.
Nous souhaiterions recevoir un large panel de contributions susceptibles d’apporter un éclairage précieux sur des partenariats non conventionnels et peu familiers : des partenariats qui pourraient contribuer à renforcer le profil des musées en tant qu’entités économiquement et financièrement viables. Nous accueillons également les contributions qui réfléchissent aux défis, aux succès, aux limites et aux échecs de ces partenariats, ainsi qu’aux problèmes financiers globaux auxquels sont confrontés les musées aujourd’hui et aux solutions potentielles.
Nous encourageons toute contribution qui aborde les sujets suivants (cette liste n’est pas exhaustive) :
- Les partenariats entre les musées et les marques (gammes de produits et licences, industrie alimentaire et des boissons, industrie du divertissement, industrie lourde, vente)
- Les musées en tant que gestionnaires d’autres musées et infrastructures culturelles
- Les facteurs économiques et financiers qui motivent les partenariats non conventionnels
- Nouvelles formes de mécénat et de philanthropie
- Succès et limites de ces partenariats
- Préoccupations déontologiques liées aux partenariats
- Les partenariats entre les musées et l’industrie hôtelière
- Les musées et le secteur de la santé (hôpitaux et prestataires de soins de santé)
- L’intersection des musées et du développement immobilier (immobilier à usage mixte; ou musées en tant que gestionnaires immobiliers, consultants et conseillers)
- Le potentiel des musées dans le secteur des droits de propriété intellectuelle et des licences, soit en tant que créateurs de nouveaux droits de propriété intellectuelle, soit en tant que fournisseurs de services et de produits
- Le rôle que les musées peuvent jouer dans le secteur de la communication ; la valeur directe et indirecte de l’image de marque des musées, du contenu des réseaux sociaux, de la publicité et d’autres matériels promotionnels.
Processus de sélection
Les résumés d’articles, d’environ 300 mots et rédigés en anglais, en français ou en espagnol, doivent être envoyés à publications@icom.museum dans un document Word (.doc). (si vous ne recevez pas de confirmation de réception dans un délai de 2 semaines, il est possible que votre e-mail ne nous soit pas parvenu – n’hésitez pas à nous écrire à nouveau).
Les contributions ne sont pas rémunérées.
Merci d’inclure les informations suivantes dans votre résumé :
- Titre de l’article
- Noms de l’auteur (ou des auteurs)
- Expérience professionnelle
La date limite d’envoi est fixée au 22 Mars 2024.
Les résumés d’articles seront examinés anonymement par le Comité Éditorial.
Museum International est publié en anglais. Toutefois, nous acceptons également des résumés d’articles dans les deux autres langues officielles de l’ICOM (le français et l’espagnol). Si votre résumé est accepté, nous vous enverrons les directives à suivre pour la rédaction de votre article complet. Vous disposerez alors d’approximativement deux mois pour le rédiger et nous l’envoyer. Il vous est possible de rédiger votre texte complet dans l’une des trois langues officielles de l’ICOM, à savoir l’anglais, le français, ou l’espagnol.
Structure attendue d’un résumé d’article
Un résumé d’article, d’une longueur d’environ 300 mots (sans compter la bibliographie sélective), doit donner, de manière succincte, l’essence du propos, et doit pouvoir être lu comme un texte à part entière. Il ne doit pas contenir d’images ni de notes de bas de page et doit être envoyé dans un fichier Word.
Il doit comprendre les sections suivantes :
1/ Introduction : une ou deux phrases qui décrivent le sujet dans son ensemble, y compris le contexte de l’étude présentée.
2/ Une problématique, ou les principaux axes de réflexion qui articulent les différents aspects critiques ou thématiques envisagés dans le texte. Il convient également d’identifier tous les aspects non étudiés précédemment par la recherche.
3/ L’originalité de la démarche adoptée par l’auteur doit être mise en lumière.
4/ La description de la méthode adoptée doit décrire l’approche choisie pour les études de cas, les entretiens, etc. (entre autres exemples).
5/ Une conclusion qui souligne l’impact de cette recherche, et qui expose les raisons pour lesquelles les résultats de la recherche sont importants.
6/ Une bibliographie sélective, citant uniquement les sources principales qui seront citées dans l’article.
7/ Des mots clés (5 maximum).