Le G20 a reconnu le rôle clé des musées en tant que partenaires essentiels pour favoriser le développement durable et lutter contre le changement climatique.
Le forum intergouvernemental, qui comprend 19 pays et l’Union européenne, a publié une déclaration à l’issue de la réunion ministérielle sur la culture soulignant la diversité des contributions des musées à la croissance durable, de l’éducation du public aux défis du changement climatique, et à la protection du patrimoine contre les catastrophes naturelles qui en découlent. La déclaration salue également les efforts déployés par l’ICOM pour soutenir les activités culturelles qui mettent en lumière et abordent les questions climatiques.
La déclaration représente un engagement fort du forum international envers les objectifs de développement durable des Nations unies et le rôle que la culture peut jouer dans leur réalisation. Elle appelle à “la pleine reconnaissance et intégration de la culture et de l’économie créative dans les processus et politiques de développement, en impliquant tous les niveaux de la société, y compris les communautés locales, en tant que moteur et catalyseur de la réalisation des objectifs définis dans l’Agenda 2030 des Nations unies pour le développement durable”.
La réunion ministérielle, organisée par la présidence italienne du G20, a rassemblé les ministres de la culture du G20, des organisations internationales et d’autres acteurs clés de la société civile. L’ICOM était l’une des deux organisations non gouvernementales invitées et son rôle dans la promotion de l’action culturelle au niveau international a été reconnu dans la déclaration finale.
En ce qui concerne la protection du patrimoine, le G20 Culture a appelé à la ratification des conventions et accords internationaux pertinents sur le trafic illicite de biens culturels et à des progrès dans l’élaboration et l’amélioration de la mise en œuvre des normes internationales, en étroite collaboration avec les organisations internationales concernées, dont l’ICOM. Il a également encouragé le renforcement du dialogue, de la coopération intersectorielle et interdisciplinaire structurée et des synergies entre les acteurs du patrimoine culturel et de la gestion des risques de catastrophes au niveau local (y compris les personnes appartenant aux communautés locales et autochtones), national, régional et international, y compris l’ICOM, afin de protéger le patrimoine culturel et de lutter contre le trafic illicite de biens culturels.
Le sommet a exploré des sujets tels que la façon dont les musées peuvent être intégrés en tant que moteurs clés dans la reprise post-pandémique et comment ils servent d’acteurs essentiels dans la lutte contre la crise climatique à travers la culture, ce qui représente l’une de leurs contributions actives à la mise en œuvre des objectifs de développement durable des Nations unies.
Au cours de la réunion, le président de l’ICOM, Alberto Garlandini, a souligné l’importance de la représentation de la communauté internationale des musées par l’ICOM dans le discours sur le changement climatique : “De nombreuses études confirment que les musées sont parmi les institutions les plus fiables dans le monde. Les musées sont dans une position unique pour soutenir les politiques environnementales durables, diffuser des informations scientifiques et encourager les pratiques durables dans leurs communautés locales.”