Les musées n'ont pas de frontières,
ils ont un réseau

“Les nouvelles dévastatrices des conflits en cours et des crises humanitaires peuvent souvent nous laisser impuissants et désespérés. C’est lorsque nous nous concentrons sur ce que chacun peut faire pour essayer d’atténuer les risques, et que nous sauvons ce qui peut être sauvé des témoignages du passé, que nous redevenons porteurs d’espoir.” – Suay Aksoy, présidente de l’ICOM

Depuis le début de la guerre civile, le peuple yéménite subit d’atroces souffrances. Le conflit, qui a provoqué l’une des pires crises humanitaires, a également occasionné la destruction et la dégradation du patrimoine culturel mobilier et bâti du pays.

Afin de faciliter la préservation des oeuvres d’art et des antiquités du Yémen, dans l’intérêt des générations à venir, le Conseil international des musées (ICOM) s’apprête à publier une Liste rouge d’urgence des biens culturels du Yémen en péril.

Établie avec l’aide d’experts scientifiques internationaux et de musées du Yémen, des États-Unis, de France, d’Italie, du Royaume-Uni et d’Allemagne, la Liste rouge identifie les catégories d’objets yéménites les plus susceptibles de faire l’objet d’un traffic illicite.

Il s’agit de la 17e Liste rouge de l’ICOM, un outil qui vise à aider les forces de l’ordre et les autres professionnels de la protection des biens culturels concernés à reconnaître les objets qui pourraient être échangés ou vendus illégalement.

La Liste rouge sera présentée au Metropolitan Museum of Art de New York le 31 janvier et accessible à tous dès le 1er février 2018.

L’ICOM tient à exprimer sa reconnaissance envers la direction du Metropolitan Museum of Art, qui a accepté que cet important événement se tienne au sein de son institution.

La Liste Rouge d’urgence des biens culturels yéménites en péril n’aurait pas vu le jour sans le généreux soutien du Bureau des affaires éducatives et culturelles du département d’État des États-Unis.

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